Les charmes de la Malaisie

Coincée entre la Thaïlande et Singapour, la péninsule malaise fait le grand écart entre la jungle primaire et les bâtiments ultramodernes, les temples chinois et les plages de cartes postales.

La luxuriance équatoriale

  • Le parc national de Taman Negara, au cœur de la péninsule malaise, s’impose à ceux qui n’iront pas sur l’île de Bornéo. la biodiversité y est un peu plus réduite, mais la forêt tropicale abrite la fameuse rafflésie, une fleur aussi grande – 1 mètre de diamètre pour 10 kg- que nauséabonde. On y voit les calaos bicornes, de curieux lézards appelés dragons volants, voire même quelques farouches tigres.
  • Les Cameron Highlands, avec leur tapis de théiers couvrant les collines, apportent, à l’ouest de Taman Negara, une bouffée d’air entre l’oppressante forêt tropicale et les champs de palmiers à huile. À 1500 mètres, on jouitd’une bienfaisance fraîcheur pour se promener parmi les plantations so british, les orchidées sauvages et d’inattendus fraisiers
  • Dans le parc naturel d’Endau Rompin, au sud-est du pays, ou dans les Lake Gardens de Kuala Lumpur, la capitale, les papillons éblouissent par leur taille et leurs couleurs. qu’on les croise en liberté ou parmi les 5000 espèces du Butterfly Park de la capitale.

Un chapelet d’îles et des rêves de sable

  • L’archipel de Langwaki, à la frontière sud de la Thaïlande, en mer d’Andaman, compterait 99 îls dont 4 habitées. Symbolisé par l’aigle pêcheur qui se laisse volontiers nourrir lors de balades en barque dans la mangrove, il est classé Géoparc par l’Unesco. Les falaises envahies par la forêt et creusées de grottes y côtoient de belles plages de sable blanc. Sur l’île principale, les attractions se succèdent, du vertigineux téléphérique panoramique à la minicroisière dansante au coucher du soleil.
  • L’île de Tioman côté mer de Chine, au sud’est du pays , a un petit air polynésien avec ses fleurs d’hibiscus et ses eaux turquoise semées de récifs coralliens et animées par des centaines de poissons. Sans compter une jungle encore bien dense pour les randonneurs Les îles Perhentian, en mer de Chine aussi, tout au nord, font une bien jolie paire. Deux paradis aux rochers ronds pour se détendre et apercevoir tortues ou requins inoffensifs en faisant du snorkeling.

Une Chine hors de Chine

  • Les communautés vivent en bonne intelligence. Si les Malais musulmans sont majoritaires, les Chinois, venus au XIXe siècle travailler dans les mines d’étain, représentent un quart des 28 millions d’habitants de la Malaisie contre 10% pour les Indiens.
  • Les « chinatowns » marquent les centres-villes. À Kuala Lumpur ou Malacca, au sud du pays, des monumentales portes rouges précèdent marchés, échoppes et restaurants typiques.
  • Les monuments construits par les clans ou les familles enrichies, sont les plus décorés du pays. Il s’agit souvent de temples. L’un des plus beaux est le Khoo Kongsi à Georgetown, sur l’île de Penang. On y visitera ainsi la demeure de Cheong Fatt Tze et ses 38 pièces.

Un festival de couleurs

À chaque mois, son événement ou sa fête et côté artisanat, la couleur est aussi de mise avec, notamment, les batiks, ces tissus imprimés souvent fleuris, ou encore les cerfs-volants. Autres souvenirs prisés, les objets en étain, la vannerie et les masqies pu les statuettes aborigènes.

La course à la modernité

  • Emblèmes de la capitale, Kuala Lumpur, et même du pays, les tours jumelles Petronas percent le ciel de leurs 452 mètres depuis 1996. Numéro cinq du classement mondial des gratte-ciel, elles offrent une vue imprenable depuis le 86e étage. Elles accueillent de nombreuses firmes, dont la compagnie pétrolière du même nom et un centre commercial. Une plate-forme les relie au niveau des 41e et 42eétages.
  • Autour des Petronas, les immeubles s’élèvent en continu, donnant un visage futuriste au quartier d’affaires. Au pied des tours, les boutiques de luxe jouxtent les halls d’hôtels ainsi qu’un beau parc pour souffler un peu au vert.
  • Putrajaya est le siège du gouvernement depuis 1999. Créée de toutes pièces pour recevoir les administrations, cette ville offre un saisissant aperçu de l’urbanisme contemporain… et de sa démesure, à seulement 25 kilomètres de Kuala Lumpur.

Les traces des occupants successifs

  • Les Portugais, puis les Hollandais qui ont marqué Malacca. Des premiers, on retient l’église Saint-Paul, à visiter autant pour ses ruines que pour la vue sur le détroit. Leurs successeurs avaient leur siège sur Red Square, avec le Stadthuys, résidence des gouverneurs, et l’église du Christ. ici stationnent de kitchissimes rickshaws -vélos-taxis- décorés de fleurs et de panthères roses.
  • Les Anglais ont ensuite occupé le pays durant un siècle et demi, jusqu’à l’indépendance en 1957. Du thé aux villas coloniales, leur présence est palpable partout, notamment dans la vallée d’Ipoh, près de Cameron Highlands. À Kuala Lumpur, Merkeda Square mêle terrain de cricket, cathédrale anglicane et bâtiments officiels de style moghol.

Le royaume des fruits et épices

  • Toute la palette de fruits tropicaux s’étale sur les marchés. À défaut de desserts appétissants, vous apprécierez au naturel ananas, mangues ou fraises et aussi le ramboutan, une sorte de litchi poilu, le jambu au goût mi-pomme mi-rose ou le délicieux durian dont l’odeur est insupportable.
  • Le sambal, une pâte à base de piment donne tout son caractère aux plats locaux. Méfiance ! Pas de porc, Islam oblige, beaucoup de riz et toutes les cuisines communautaires, dont la nyonya qui mélange influences malaise et chinoise.

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